J'ai parcouru 4 000 kilomètres en seulement quatre jours et demi, et traverser le Chili n'a pas été une mince affaire. La région d'Atacama au nord est indéniablement magnifique, mais le trajet depuis là jusqu'à la zone des lacs, particulièrement autour de Santiago, m'a semblé monotone et dépourvu d'inspiration. Cette aventure exige une appréciation à la fois de l'extraordinaire et du banal.

Demain, je quitterai le cœur du Chili pour me diriger vers les régions du sud, où des îles fragmentées et des fjords m'attendent. Dès lors, je prendrai un vol encore plus au sud jusqu'à Punta Arenas, prêt à entamer une expédition en voiture autour de la rude et enchantée Terre de Feu.






